Les malles coloniales
- Charly Martin
- 25 févr. 2020
- 1 min de lecture
Tandis que les clients aisés voyageaient dans les plus beaux hôtels accompagnés de bagages raffinés et délicats, les explorateurs eux, étaient constamment en quête d’une malle pouvant les accompagner dans leurs périples.
Elles devaient être résistantes, imperméables et hermétiques de façon à transporter leurs cantines, leurs mobiliers, leurs lits, leurs armes ou bien les différents appareils spécifiques à leurs missions, en toute sécurité.
C’est à la suite de ces expéditions que les malles " lit " sont apparues, Bazar du Voyage présentera le premier prototype en 1842.

Louis Vuitton proposera par la suite, en 1865, un modèle plus pratique et rapidement indispensable pour toutes les explorations vers les Indes ou l’Afrique.Les premières malles en zinc, en cuivre et en aluminium font également leurs apparitions vers 1880, ces revêtements garantissaient une plus grande solidité et une parfaite herméticité.
Vers cette période, nous remarquerons également l’arrivée des premières malles en camphrier.C’est à la suite d’un caprice d’une cliente de la maison Moynat, se plaignant que ses mentaux de fourrure étaient constamment à la merci du moindre insecte, que le camphrier commença à être utilisé par le Malletier. Ce bois d’une odeur prononcée repousse les insectes et protege d’avantage le contenu du bagage.
Les autres malletiers comprirent rapidement l’intérêt de proposer ce type de bagages et c’est très vite devenu indispensable lors de voyage vers l’Afrique ou l’Asie pour protéger les vêtements ou les denrées alimentaires.

Opmerkingen